Mon projet pour Genève

Si j’ai choisi de proposer ma candidature pour l’élection du Conseil d’Etat, c’est pour y défendre nos valeurs de liberté, de responsabilité et de solidarité, qui me correspondent en tous points.
Je suis tout aussi convaincue du fait que l’Etat ne doit laisser personne au bord du chemin que de son intérêt à prôner la responsabilité individuelle et à valoriser le travail. Il n’est pas exemple pas normal que des personnes renoncent à leur emploi au moment de l’introduction du salaire minimum par crainte de devoir déménager/payer une surtaxe ou perdre leur allocation logement !
Je souhaite que Genève reste un Canton où il fait bon vivre, où les genevois qui souhaitent acquérir leur logement puissent le faire sans quitter le canton ou sans s’installer en France voisine. Seulement 18 % de propriétaires à Genève (alors que la moyenne suisse est sensiblement plus élevée), c’est beaucoup trop peu et très dommage également pour la manne fiscale en partie perdue !
La conciliation entre la vie privée et professionnelle doit être aussi améliorée. Il s’agit de permettre aux jeunes parents de pouvoir passer un peu plus de temps à la naissance de l’enfant avec lui et en cela je suis favorable à un congé parental, avec pour effet non négligeable de soulager la demande en crèche (sans parler du coût pour les communes !). Les jeunes parents doivent pouvoir ensuite reprendre le travail et poursuivre leur carrière professionnelle au moment où leur enfant rentre à l’école, sans devoir automatiquement passer par le parascolaire à midi et le soir en raison des horaires scolaires inadaptés à l’évolution de la société.
Les employeurs devraient par ailleurs être incités ou reconnus pour des mesures encourageant cette conciliation (souplesse dans les horaires de travail ou temps partiel), et tenir compte de l’évolution de la conception du travail par les nouvelles générations qui privilégient aussi bien la qualité de vie que la carrière professionnelle.
Notre canton doit aussi maintenir, voire accroitre son attractivité. Nous avons la chance de bénéficier d’un aéroport international et nous devons impérativement en tirer parti pour attirer de nouvelles entreprises comme pour développer nos activités de tourisme et de congrès. Il nous faut soigner la Genève internationale, nos organisations internationales et les multinationales.
Naturellement, les conditions-cadres pour toutes les entreprises, en particulier les PME, doivent être les plus favorables possibles.
La fiscalité devra aussi rester attractive, si ce n’est revue à la baisse. En comparaison avec les autres cantons suisses, notre fiscalité est l’une des plus élevées et cela doit être corrigé.
Il n’est pas non plus normal que notre canton dépense plus que tous les autres cantons suisses et il s’agira de trouver des économies dans le budget de fonctionnement.
Après la pandémie et en pleine crise ukrainienne et énergétique, il faut s’attendre à ce que les années à venir mettent à mal le pouvoir d’achat des genevois. Il s’agira dès lors de tout mettre en œuvre pour le préserver, si ce n’est de l’améliorer.
La transition écologique sera également au cœur des réflexions. L’Etat se devra d’inciter, et non de taxer, d’obliger ou d’interdire. Nous devrons lutter ensemble contre le réchauffement climatique et valoriser les actions de ceux qui y travaillent déjà, notamment dans les entreprises. Bien des solutions passeront par l’innovation, à soutenir incontestablement.
Concernant la mobilité, il conviendra de permettre à tout type de véhicule de circuler. Il faut naturellement développer la mobilité douce, avec des transports publics performants et des pistes cyclables adaptées, mais en se rappelant que pas tout le monde ne peut ni ne veut circuler à vélo !
La question du vieillissement de la population devra aussi nous occuper, que ce soit en termes de prise en charge de nos ainés, que d’aménagement des espaces publics ou de logements adaptés.
Enfin, les problématiques d’intégration et de cohésion sociale m’intéressent aussi tout particulièrement.